De Eredan.

Petite histoire

En l'an 102 du calendrier Impérial, moi, Sépukwa Diropapi, Nouveau Chroniqueur officiel du Champion Kunu Zumépadslip, vais vous relater le dernier fait d'arme du Champion du Seigneur Kifopa Ykazé, de la petite province de Yépala.

Ce jour fut le jour qui marqua la disparition de la province de Yépala quelques mois plus tard. Comme vous le savez déjà, Le seigneur Ykazé est agé de 72 printemps. C'est un seigneur sage et qui fit voeu de célibat après la mort de sa bien aimée Supolé Zumépadslip en l'an 69, sans laisser d'héritier.

Son Champion, Kunu, fut choisit car il n'avait jamais perdu de combat. L'empereur lui même le jalousait, et fit de nombreuses tentatives pour le prendre à ses côtés sans succès. Kunu étant le beau frère du seigneur Ykazé.

C'est en plein été qu'un enfant de 12 ans, parcourant le monde en quête de combats, se présenta en la ville de Lépala, capitale de Yépala. Il se nommait Iro, un jeune duelliste prometteur.

Cet enfant se présenta à la porte du palais un matin fort chaleureux. Il fut froidement accueilli par les gardes de la porte. Sans se démonter, cet enfant démontra aux gardes dépités les preuves durement glanées de sa demande, déplacée aux yeux des gardes, de provoquer séance tenante, et habillé, Kunu Zumépadslip en duel d'honneur, en toute honneur.

A la vue d'un cinquantaine de parchemins, estampillés des plus grands Dojo des environs, le garde dut acheminer douloureusement cet enfant auprès de son supérieur, sachant que son postérieurs allait pâtir cuisamment de la remontrance de ce dernier.

Le supérieur, lut avec attention les preuves de l'enfant. Et sous tension mena Iro à son supérieur, qui le conduit lui même à son supérieur, en pleure, qui le mena à son supérieur, en proie à un conflit intérieure. Devait-il éconduire cet enfant hors du Yépala, et faire comme s'il n'était pas là, ou devait il le conduire devant le seigneur sur un plateau. Dans tous les cas sa place était sur la sellette, scellé par le dogme de l'empereur sur la conduite des scélérats.

Il conduit donc l'enfant hardiment devant le vieux Seigneur Ykazé. Le caser entre deux rendez vous ne fut pas ardue. Il introduit Iro devant le seigneur et s'en fût, écourté par le chambellan, réprouvant ces pratiques permettant aux enfants de manier le flamberge avant un âge décent.

Face au seigneur Ykazé, Iro alla droit au but :

- Seigneur, Moi, Iro, qui est battu plus de 50 champions de grands dojo en duels d'honneur, défie Kunu Zumépadslip, votre champion en duel à mort.

Le Seigneur, qui pensait vu son grand âge avoir tout vue, perdit un instant la vue, tant le sang lui monta vite à la tête. Il devint rouge de rage, et toisa de haut cet enfant.

- Jeune Iro, tu combattras mon champion si tu arrive à toucher mon chambellan avec cette baguette, dit-il en tendant l'une des baguettes de son déjeuné qu'il prenait au moment ou l'enfant entrait.

Sans se déconcerter Iro prit la baguette et ce concentra. Le chambellan se mit face à lui, se gaussant d'avance de l'impossibilité pour un enfant de l'approcher, étant aussi maître d'armes à mi temps.

- Vous avez 5 minutes pour y arriver jeune Iro, annonça l'empereur en s'étouffant à moitié tant il riait.

Le chambellan resta droit comme un bambou sans ciller. Iro Lança la baguette sans sourciller entre les sourcils du grand échalas qui chut sans remuer.

Le seigneur s 'étouffa. Le nouveau chambellan se désigna. La garde s'approcha. Iro la toisa la main sur son sabre. Le seigneur avala. Le nouveau chambellan l'atteignit et l'attrapa. La garde s’arrêta. Iro se moucha.

- Vous me surprenez jeune homme. Pour avoir occis mon fidèle serviteur, une vie de servitude devrai être votre sursit. Mais vous avez respecté ma demande, sans respect. Aussi vous accorderai-je votre requête sans délais, mais vous devrez combattre mon champion sous le soleil de l'après midi dans votre plus simple appareil, couvert de miel.

Iro, garçon bouffit d'orgueil, menaça de dégainer. Son tuteur, jusqu'à présent silencieux et effacé, resta silencieux mais lui posa la main sur le bras tenant la poignée du sabre, et de l'autre le pris par le coup et l'agenouilla sans procès devant le seigneur. Il déclara :

- Iro fera selon votre volonté seigneur Ykazé. Il combattra, malgré son fiel, sous le soleil, couvert de miel.

C'est ainsi qu'en début d'après midi Kunu aboutit dans le bâti qui accueillit la combat qui suit.

Iro attendais, accroupi, habillé d'un fundoshi et enduit de miel, une épée dans chaque mains, regardant le ciel.

Le champion toisa de tout son haut le petit qui avait l'effronterie de provoquer le plus grand champion de l'empire en duel et rit.

- Petit galopin, je n'ai jamais perdu un combat. Sous mon ire tu galoperas et si tu me plais je te prendrai sous mon aile. Tu as demandé un duel à mort, je te rosserai pour te montrer ton tord. Si tu arrive à me toucher, je te prendrai pour disciple. Si tu succombe sous mon heurt, je peindrai ton anatomie et l'enverrai à tes parents. Nomme ton père que je le prévienne de ta mort, ou de ton entrée sous ma férule, annonça Kunu en se tordant de rire.

- Mon père est le Seigneur Impérial Gakyusha, répondit Iro dans son plus grand sérieux.

Le rire de Kunu stoppa aussi vite qu'il commença. Il alla de se pas devant son seigneur Ikazé.

- Seigneur Ikazé. J'accepte la demande de duel de Iro. Le combat sera un combat à mort.

Le seigneur Ikazé, qui ne connaissait pas la paternité de l'enfant, se renfrogna. Il se leva, et se mit au milieu du terrain de combat. Il ne pouvait pas annuler l'ordre puéril qu'il l'avait fait enduire l'enfant de miel sans se ridiculiser plus qu'il ne l'était. Il annonça, avec embarra, que le combat commence.

Iro se leva calmement et se plaça à deux pas de Kunu. Kunu et Iro se mirent en garde en même temps, provoquant moults ricanements de qui n'avait pas entendu les dires d'Iro.

Le Seigneur Ikazé lança le combat.

Durant un temps infiniment lent, les belligérants, vigilant, se regardèrent patiemment. Kunu maniant une Parole de l'empereur marquant son statut, Iro deux katana marquant son allure.

La suite alla très vite. Kunu voulu d'un geste décapiter Iro, dont la tête se trouvai à hauteur d'épée. Iro se baissa et d'un geste fluide de ses deux bras coupa les jambes de Kunu au katana. Kunu se retrouva cul par terre, sans jambes pour se relever, la tête en l'air, l 'air renfrogné.

Le seigneur Ikazé tourna blanc. Son cœur se contractant sous l'effet déstabilisant de la défaite incongrue de son champion Kunu. Le seigneur chut sans bruit. Kunu le suivit dans les secondes qui suivirent. Iro se releva.

La garde du palais, priant l'âme de leur monarque tourna ses sabres vers Iro plein de miel. Son tuteur cria que le combat était loyal. Iro pris une pose théatrale. La garde stoppa sa charge horizontale. Le plus haut fonctionnaire de feu le seigneur Ikazé s'approcha de Iro. Il lui tendit un parchemin estampillés de la marque du Yépala et la pria de partir avant la nuit.

L'histoire aurai du s'arrêter là. Mais votre serviteur, Sépukwa Diropapi, chroniqueur de feu le champion Kunu, décida, soudain sans emploie, de suivre cet enfant surprenant. Aussi je me mis à suivre Iro et son tuteur qui sortaient du palais.

Je me présentai et leur offrit mes services. Le tuteur d'iro me demanda mon nom. Une fois présenté, Iro et lui s’écroulèrent de rire. Le tuteur se présenta, sous le nom de Fuguki, et m'annonça sans ambages que si je voulais les suivre et devenir chroniqueur des fait d'armes d'Iro, de changer de nom pour une appellation correcte.

Le Yépala suivait les règles édictées par le père du seigneur Ykasé, qui stipulent qu'un homme doit porter le nom convenant à sa situation. Ne sachant jamais quoi dire au seigneur pour masquer les frasques de Kunu, mon nom fut vite trouvé.

Aussi, sur cette demande, et en sortant pour la dernière fois de Yépala, je repris mon nom et devins Sima Quian et peu après Chroniqueur Impérial.

Trois mois après le passage d'Iro, la province fût attaqué par son voisin et disparu à jamais de la carte de Xzia.


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